un Arbre dans la Ville

La semaine demarrant sur les chapeaux de roues j'ai un mal de chien à caser mers arbres en début de semaine. J'espèrais pouvoir en réaliser davantage le matin et aussi optimiser ma semaine en commencant dès le lundi; mais ce ne fut pas le cas.

Alors je me retrouve contraint à faire des réalisations nocturnes. Elles ont leur charme, certes, mais je ne voudrais pas me retrouver à courrir après le décompte semaine prévu.

Voici donc un nouvel endroit de paris testé en cette fraiche nuit d'octobre ... un indice: M.O. !

C'est beau n'est-ce pas? on dirait que je vole ... 

Moi j'adore ces arbres là! ils sont intemporels! ou décalés dans le temps. c'est le cas. mais aussi dans le mouvement! 

En effet, et cela ne se voit pas forcement sur le cliché, mais c'a grouille autour de moi: Les voitures en flots incessants, (comme dans les films) lunières rouges à ma gauche et jaunes à ma droite sur les deux quais de seine, puis d'autres couleurs avec les péniches parisiennes en vert, orange ou blanc; Et aussi les passants qui me frolent et leurs bavardages qui se déplace dans l'air de gauche à droite derrière moi.

L'air vivifiant, du moins, une bise fraiche siffle en echo dans mes oreilles encapuchonnées...

D'ailleurs je n'ai pas froid, je n'ai jamais eu froid jusqu'à présent en posture.

Ces va et vient m'entrainent dans un travail directionnel avant/arrière, plus fin, induit par mes pensées bercées pas les mouvements qui m'entourent. 

Ce tangage gonflera ma posture des mains qui vont montées au niveau du regard, terminant ainsi de belle manière une très agréable posture de l'arbre...